L’IMPORTANCE DE L’ETUDE DE LA THORA

L’Homme est venu sur terre pour dire, une fois dans sa vie, « Baroukh Hou ou Baroukh Chémo » (Béni-soit-il, béni soit son nom).

Un Amen vaut plus que 1000 Baroukh hou ou Baroukh Chémo,

Un Ammen Yéé Chémé Rabi du Kaddich vaut plus que 1000 Amen

Et un mot d’étude de la Thora vaut plus que 1000 Amen Yéé Chémé Raba.

Pourquoi Hachem a-t-il créé les décalages horaires ? car depuis le don de la Thora, si cette dernière cessait d’être étudiée, -ne serait-ce qu’une seconde, le monde serait détruit ; Hachem a donc fait en sorte que l’étude de la Thora soit à longueur de temps pratiquée.

Chaque homme a le devoir de fixer des temps pour étudier, qu’il soit riche ou pauvre, malade ou en bonne santé, célibataire ou marié, avec des enfants, jeune ou vieux.

La première question que Hachem posera à chacun d’entre nous après 120 ans, est la suivante : « As-tu fixé des temps pour étudier la Thora ? ». Pourquoi il est dit : « As-tu fixé des temps et non pas as-tu étudié la Thora ? », parce que celui qui fixe un temps –ne serait-ce qu’une demi-heure par jour-, étudie effectivement ; celui-ci qui dit j’étudierai quand j’aurai le temps (Pirké Avoth), n’aura peut-être pas le temps. Et un Rav d’ajouter : « certainement, tu n’auras pas le temps car étant donné que c’est la plus grande Mitswa, le mauvais penchant influencera de toutes ses forces pour empêcher cette personne d’étudier.

En effet, de nombreuses personnes fréquentent régulièrement la synagogue, appliquent du mieux qu’elles peuvent les mitswoth, mais n’assistent jamais à un cours de Thora, alors qu’étudier c’est connaître Hachem et apprendre ce qu’il attend de nous par le détail des Mitswoth.

Chaque bonne action équivaut à une mitswa mais pour l’étude, chaque mot d’étude équivaut à une mitswa, si bien qu’étudier un texte comportant 100 mots, c’est 100 mitswoth, 200 mots 200 mitswoth, etc.

Par exemple, au cours d’une Mila (circoncision), on bénit le bébé afin qu’il « adhère » à la Thora et dans les Mitswoth. Pourquoi distinguer la Thora et les mitswoth ? la Thora c’est aussi une mitswa.

Pour nous faire prendre conscience que l’étude de la Thora vaut plus que toutes les autres mitswoth réunies, un pauvre homme prétendit qu’il n’eut pas le temps d’étudier car il avait été occupé à gagner sa vie.

Hachem lui répondit : « il n’y eut jamais plus pauvre que Hillel hazaken et pourtant il faillit mourir gelé sur le toit d’une synagogue à écouter les paroles de la Thora », ceci parce qu’il n’avait pas les moyens de payer l’entrée de la maison d’étude.

Le riche rétorquera qu’il était trop occupé dans ses affaires, et Hachem lui répondra : « il n’y eut jamais aussi riche que Rabbi Eléazar qui possédait des milliers de villes et de bâteaux et, pourtant, il passait tout son temps dans la maison d’étude, tant et si bien qu’un jour le Capitaine d’un de ses bâteaux le renvoya, ne connaissant pas le visage de son patron.

Chaque père a l’obligation d’enseigner la Thora à son fils aussi bien la Thora écrite que la Thora orale, comme il est marqué « Lédaber bam », parler d’elle : le Beth de Bam est la première lettre de la Thora écrite (Béréchit) et le Mêm de Bam est la première lettre de la Thora orale (Méémataï).

Chaque Grand-père a la mitswa d’enseigner la Thora à son petit-fils.

Chaque sage d’Israël a la mitswa d’enseigner la Thora à tout le monde.

Une seule mitswa aurait suffit. Pourquoi une mitswa pour le père, une autre pour le grand-père et une dernière pour chaque sage ?

S’il dispose de peu de temps, le père enseignera en priorité à son fils, s’il en a davantage, il enseignera à son petit-fils, et s’il en a encore plus, il enseignera à tout le monde.

Un père doit enseigner la Thora à son fils dès que celui-ci commence à parler.

Celui qui accomplit les mitswoth ira au Gan Eden mais pas à l’Olam Aba.

Ne peuvent rentrer à l’Olam Aba que ceux qui ont étudié la Thora.

Les femmes qui n’ont pas la mitswa d’étudier devront encourager leur mari à le faire et accompagner leurs enfants à l’école juive ainsi elles pourront mériter le Olam Aba.

Chacun a le devoir de connaître 6 mois de Thora en continu, qu’il devra réciter au ciel.

Celui qui étudie la Thora la nuit sera protégé toute la journée du lendemain d’un fil de miséricorde.

Enfin, si une personne reçoit une lettre écrite en Anglais d’une personnalité importante, et qu’elle ne comprend pas la langue. Qu’en fera-t-il ? La mettra-t-il de côté ou la fera-t-il traduire par un ami ? Sans aucun doute, il la fera traduire.

A plus forte raison lorsqu’il s’agit d’Hachem qui nous écrit par l’intermédiaire de la Thora écrite en Hébreu que nous ne comprenons pas : il faudrait alors la faire traduire par un Rav qui nous l’expliquera afin de pouvoir l’étudier.

Aujourd’hui, beaucoup de livres sont traduits en Français, Anglais, etc.

Nous n’avons plus aucune excuse pour ne pas étudier la Thora.

Prenons des bons engagements pour assister à un cour de Thora au moins en cette veille de CHAVOUOT.