POURIM

Pourim se traduit par tirage au sort car Aman a tiré au sort la date d’extermination du peuple Juif le 14 Adar, et il se dit cela tombe bien Moché le maître des Juifs est décédé le 7 Adar, or, il oublia qu’il était né cette même date 120 ans plus tôt.

Aman est de la lignée d’Amalek, il y a donc une Mitsva de l’exterminer.

Amalek est né de 2 unions incestueuses. Elifaz le fils d’Essav eut une relation avec une femme mariée et engendra une fille. Ensuite, il cohabita avec sa propre fille et naquit Amalek.

Amalek est celui qui nous refroidit. En effet, à la sortie d’Egypte, le monde entier tremblait devant les Juifs. Amalek nous attaqua pour enlever cette peur.

Amalek est un peuple qui ne veut pas que nous soyons joyeux. Le Ben ich Haï fait remarquer que les lettres qui devancent le mot Nahach (serpent) sont zémér le chant . Cela signifie que pour combattre le mauvais penchant (serpent) il faut être joyeux. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les fakirs dirigent les serpents en jouant de la musique avec leurs flûtes. Si on veut maîtriser son mauvais penchant, son serpent, il faut être joyeux.

Si Aman est notre ennemi, alors pourquoi Esther l’invita avec Ahachvéroch au festin qu’elle organisa ?

Car les Juifs ne prièrent vers Hachem pas pour obtenir l’annulation du mauvais décret en se disant, Esther va nous sauver. Esther invita donc Aman pour que les Juifs ne reposent pas sa confiance en elle mais sur Hachem. Il existe une 2ème raison car il existait une loi à l’époque que tout celui qui s’approchait trop de la reine, l’homme et la reine seraient tués. Esther rendit jaloux Ahachvéroch pour qu’il la tue en même temps qu’Aman. Ainsi, les mauvais décrets instituait par Aman seraient enlevés. Esther n’hésita donc pas à se sacrifier pour sauver le peuple Juif.

A Pourim, on boit du vin car toute l’histoire de la méguila s’est passée avec le vin.

Le roi tua Vachti lorsqu’il était saoul. Esther fut choisie reine au milieu d’un repas de vin. Esther invita Ahachvéroch et Aman à boire du vin.

Aman a prétendu que le peuple Juif est séparé des autres peuples, et même entre eux il y a des discordes, on s’échange donc des plats cuisinés et on donne de l’argent aux pauvres pour montrer une unité entre nous.

Lorsqu’elle fut choisie comme reine, Esther dit à Hachem Eli, Eli lama Azavtani (le Tehilim que l’on lit à Pourim) mon dieu, mon dieu, pourquoi m’as tu abandonnée ? Il est marqué dans la méguila que nous étions Mah (désolé), Vérach (pauvre). En fait, si les Juifs enlèvent les lettres de Eli du mot Mihaël on obtient Mah, et du mot Israël on passe à Rach. Si nous voulons enlever la notion d’Hachem (Eli) qui est en nous, de Mihaël et Israël on passe de Mah et Rache.

La Michna dans Méguila nous dit que tout celui qui rapporte un enseignement de celui qu’il a entendu amène la délivrance sur le monde. Comme il est marqué Esther dit au roi au nom de Mordehaï que ce dernier venait de lui sauver la vie. Le Ben ich Haï dit que celui qui ne dit pas un enseignement au nom de la personne de qui il a entendu a de l’orgueil Gaava. Or, il faut étudier la Thora pour Hachem Lichma. Si on prend le lamed de lichma et qu’on le place au milieu de l’orgueil Gaava on obtient le mot Gueoula.

Et enfin, il est marqué dans la Paracha Behoukotaï Ime Behoukotaï Téléhou si vous écoutez ma voix, vous aurez toutes les bénédictions. Ime(si) s’écrit Aleph et même qui sont les premières lettres des libérateurs d’Israël à différentes époques. Aleph Aaron même Moché. A l’époque de Pourim, Aleph Esther et même Mordehaï. Nous attendons les derniers libérateurs Aleph Eliahou Anavi et même Machiah.

Qu’il se révèle rapidement et de nos jours. Amen.